- Rem.
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Date d'inscription : 01/03/2020
La connaissance et la volonté dans le zen.
Sam 28 Mar - 18:11
Pour certains, le zen est une connaissance initiale à expérimenter (je ne dirai pas "obtenir", mais on pourrait hésiter quand on voit comment cela est parfois abordé) ; puis à développer peu à peu selon le guidage d'une tradition certifiée, incarnée en un maître.
Pour ce faire, la volonté est centrale ; volonté d'effort qu'on retrouve assez communément développée dans de nombreux textes, auxquels nous pourrons revenir, si besoin. Il s'agit de la pratique permettant d'obtenir cette connaissance initiale (kenshô, voir sa vraie nature).
Pourtant, chez Dôgen, zazen ici et maintenant est déjà la réalisation. Une citation couramment en circulation, que je cite de mémoire mais qu'il conviendrait d'interroger plus sérieusement, donne "l'éveil est la pratique, la pratique est l'éveil".l
J'ouvre donc, un peu rapidement (ce qui peut donner lieu à des formulations imprécises), ce sujet pour discuter de ces deux aspects : volonté et connaissance.
1 - La volonté sans sujet capable de volition :
Pour poser rapidement le cadre de mon interrogation : l'interdépendance et la coproduction conditionnée font de l'être cinq skandha ; un assemblage éphémère. Le problème du déterminisme (abordé régulièrement sous l'angle du karma, la relation de cause à conséquence) rend délicate la compréhension de ce qu'est la volonté ; le zen, infusé de taoïsme, se situe parfois dans une ambivalence entre la pratique dure et la pratique souple. La volonté est tantôt une volonté personnelle, tantôt le laisser-couler cosmique. Je préciserai cela ultérieurement, tel que je le comprends ; pour l'heure, je tente simplement de poser les "problèmes".
2 - La connaissance et la vacuité :
La connaissance zen, pour le dire vite, serait connaître que la représentation est "creuse". Connaître la vacuité, dés lors, c'est tout aussi bien "ne plus connaître".
Les deux problèmes rapidement posés sont ainsi ouverts aux débats. Si cela vous amuse, vous pouvez éventuellement repiquer la numérotation 1 et 2 pour répondre plus rapidement ou de manière plus organisée. Si cela vous chante.
Pour ce faire, la volonté est centrale ; volonté d'effort qu'on retrouve assez communément développée dans de nombreux textes, auxquels nous pourrons revenir, si besoin. Il s'agit de la pratique permettant d'obtenir cette connaissance initiale (kenshô, voir sa vraie nature).
Pourtant, chez Dôgen, zazen ici et maintenant est déjà la réalisation. Une citation couramment en circulation, que je cite de mémoire mais qu'il conviendrait d'interroger plus sérieusement, donne "l'éveil est la pratique, la pratique est l'éveil".l
J'ouvre donc, un peu rapidement (ce qui peut donner lieu à des formulations imprécises), ce sujet pour discuter de ces deux aspects : volonté et connaissance.
1 - La volonté sans sujet capable de volition :
Pour poser rapidement le cadre de mon interrogation : l'interdépendance et la coproduction conditionnée font de l'être cinq skandha ; un assemblage éphémère. Le problème du déterminisme (abordé régulièrement sous l'angle du karma, la relation de cause à conséquence) rend délicate la compréhension de ce qu'est la volonté ; le zen, infusé de taoïsme, se situe parfois dans une ambivalence entre la pratique dure et la pratique souple. La volonté est tantôt une volonté personnelle, tantôt le laisser-couler cosmique. Je préciserai cela ultérieurement, tel que je le comprends ; pour l'heure, je tente simplement de poser les "problèmes".
2 - La connaissance et la vacuité :
La connaissance zen, pour le dire vite, serait connaître que la représentation est "creuse". Connaître la vacuité, dés lors, c'est tout aussi bien "ne plus connaître".
Les deux problèmes rapidement posés sont ainsi ouverts aux débats. Si cela vous amuse, vous pouvez éventuellement repiquer la numérotation 1 et 2 pour répondre plus rapidement ou de manière plus organisée. Si cela vous chante.
- Rem.
- Messages : 719
Date d'inscription : 01/03/2020
Re: La connaissance et la volonté dans le zen.
Dim 29 Mar - 15:04
1 - V comme volonté ; une tentative.
Tranchant les désirs, on s'y appuie autrement. Pareil aux autres humains ; aucune réalisation ne fait sortir de l'humanité. En cela il est juste de continuer de parler de volonté et d'effort même si, bouclage non-dualiste oblige, l'effort est dirigé vers l'absence d'effort, la volonté vers l'absence de volonté.
Il faut une volonté de fer, inébranlable, pour ne pas vouloir.
Tranchant les désirs, on s'y appuie autrement. Pareil aux autres humains ; aucune réalisation ne fait sortir de l'humanité. En cela il est juste de continuer de parler de volonté et d'effort même si, bouclage non-dualiste oblige, l'effort est dirigé vers l'absence d'effort, la volonté vers l'absence de volonté.
Il faut une volonté de fer, inébranlable, pour ne pas vouloir.
- InvitéInvité
Re: La connaissance et la volonté dans le zen.
Dim 29 Mar - 15:16
Tiens une idée comme ça...
L'absence de volonté c'est l'être et donc aussi la volonté.
L'absence de volonté c'est l'être et donc aussi la volonté.
- InvitéInvité
Re: La connaissance et la volonté dans le zen.
Dim 29 Mar - 15:29
- Rem.
- Messages : 719
Date d'inscription : 01/03/2020
Re: La connaissance et la volonté dans le zen.
Lun 30 Mar - 0:33
Je crois que tu aimes bien les jeux sur les signifiants ; je t'invite donc à lire "niet" et "da" à l'envers. Moi je n'y vois qu'une blague palyndromatique. Mais si tu aimes les "synchronicités"...
On en trouve partout tant qu'on continue d'en chercher.
On en trouve partout tant qu'on continue d'en chercher.
- InvitéInvité
Re: La connaissance et la volonté dans le zen.
Lun 30 Mar - 0:59
Rem. a écrit:Je crois que tu aimes bien les jeux sur les signifiants ; je t'invite donc à lire "niet" et "da" à l'envers. Moi je n'y vois qu'une blague palyndromatique. Mais si tu aimes les "synchronicités"...
On en trouve partout tant qu'on continue d'en chercher.
Pour rappel, c'est Yudo, "l'innocent" qui a demandé ce que voulait dire AD, qu'il voyait dans plusieurs posts.
Lausm a écrit:AD c'est niet
Quant aux "synchronicités", c'est dans tes rêves, elles n'ont pas plus d'importance que le reste; celles qui m'arrivaient étaient toujours "débiles", à mon image... ou plutôt l'image que VOUS aimez tant me renvoyer.
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