Hyper nuage

Nous connaissons tous cette formule : « laissez passez les pensées comme les nuages dans le ciel »

Question : Cette formule est-elle un nuage ?

Ma réponse :

On pourrait rapprocher ce sujet de cette autre fameuse formule : « Quand le sage montre la lune, l’idiot regarde le doigt », ceci en disant que lorsque le sage montre le ciel dans lequel courent les nuages, l’idiot en fait un hyper nuage, à savoir que le ciel même devient pour lui un nuage ou plutôt un hyper nuage au sein duquel courraient des nuages. S’il voit ces nuages courir au sein de l’hyper nuage, ce dernier en revanche l’obnubile, ce qui en d’autre termes pourrait être associé à -l’attachement au détachement-.

SHim a écrit:Nous connaissons tous cette formule : « laissez passez les pensées comme les nuages dans le ciel »

Question : Cette formule est-elle un nuage ?

Ma réponse :

On pourrait rapprocher ce sujet de cette autre fameuse formule : « Quand le sage montre la lune, l’idiot regarde le doigt », ceci en disant que lorsque le sage montre le ciel dans lequel courent les nuages, l’idiot en fait un hyper nuage, à savoir que le ciel même devient pour lui un nuage ou plutôt un hyper nuage au sein duquel courraient des nuages. S’il voit ces nuages courir au sein de l’hyper nuage, ce dernier en revanche l’obnubile, ce qui en d’autre termes pourrait être associé à -l’attachement au détachement-.

Il y a une analogie entre pensées et nuages, cad "c'est comme", mais non identique; cependant « laissez passez les pensées comme les nuages dans le ciel » étant une pensée, c'est comme, si tu veux, un "hyper nuage" dont le mouvement spatial est plus de l'ordre fractal.
Mais j'ai compris que tu expliques autrement que "l'hyper nuage" est plus de l'ordre de la lentille grossissante, qui réduit le champs, car dans « Quand le sage montre la lune, l’idiot regarde le doigt », ce n'est pas le même déplacement spatial, c'est effectivement comme ton explication, il me semble, plus de l'ordre de "à côté de" au sens de décalé ou déplacé, avec le sens d'étroitesse de la vue; il y a une autre expression dont je me souviens plus exactement, c'est comme "regarder le ciel avec une paille" ou encore adorer une idole au lieu de Dieu...

Je pense que cette formule est un nuage puisqu'elle est une pensée, mais un nuage qui reviendrait inlassablement dans le ciel puisqu'on ne pourrait pas arrêter nos pensées.
Si les nuages donnaient l'impression de s'accumuler et ne disparaissait pas, alors le méditant pourrait bien s'attacher au fait de le faire circuler et souffler dessus sans qu'il ne se déplace et ne verrait plus qu'un hyper nuage. Mais alors, il ne parviendrait pas à observer ce qui se passe dans son esprit.

Les nuages font le ciel, ou le ciel fait les nuages, c'est pareil.

Une pensée c'est déjà le ciel, et le ciel, c'est déjà une pensée.

Si le nuage qui passe c'est "le ciel", alors OK. Si le nuage qui passe c'est "une pensée de ciel", alors OK. Si le nuage qui passe c'est "une pensée", alors OK.

Les pensées, c'est très bien quand on sait que ce sont seulement des pensées. Elles jouent le rôle de "pensées", ni plus ni moins, et alors le ciel peut jouer le rôle du ciel, et c'est OK.