La transe chamanique

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Première femme occidentale à être devenue officiellement chamane en Mongolie, la musicologue Corine Sombrun aide la science à comprendre les mécanismes de la transe.

Depuis quinze ans, Corine Sombrun construit des passerelles entre la Mongolie et l’occident, mais aussi entre le monde des «esprits» et celui de la science. Devenue en 2009 la première occidentale à accéder au statut d’udgan, terme mongol désignant une femme ayant reçu le don de communiquer avec la nature et ses divinités et ayant été formée par un chaman, cette musicienne de formation aide, depuis, les chercheurs à étudier l’état de transe. Les recherches auxquelles elle a participé, menées par des spécialistes des neurosciences à l’hôpital d’Edmonton (Canada) et au CHU de Liège (Belgique), dessinent des perspectives vertigineuses. Bien qu’elles doivent encore être confirmées par des études à grande échelle, leurs premiers résultats montrent que la transe est accessible à tout un chacun - ou presque. Et que, durant ces moments, le cerveau est en mesure de capter des informations peu détectables en temps normal, voire de favoriser certains processus de guérison.
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Et alors?
Corine Sombrun dit que le chamanisme ne lui sert à rien.... (quand on a déjà un GPS)

Quand on dit que zazen est mushotoku on ne dit pas que zazen ne sert à rien puisqu''on pratique pour aider tous les êtres (vœux du Boddhisattva)

En quoi le chamanisme s'il n'est pas thérapeutique peut-il aider tous les êtres?

Dans la vidéo, le chaman est censé pouvoir intervenir en amont pour aider les êtres à s'accorder. Il détecte la dissonance et peut rétablir une harmonie en amont grâce à une communication avec les "esprits". Donc si on accepte les axiomes de base, le rituel chamanique et zazen concourent aux mêmes objectifs, avec la même absence de personnalisation du "pratiquant"(le méditant ou le chaman).

Par contre pour l'aspect neurobiologique, cette vidéo n'apporte vraiment rien du tout. En gros le cerveau s'active beaucoup pendant la transe et revient à la normale. On en sait pas plus.

Je ne suis pas sûr que ce soit possible d'éclairer une approche "spirituelle" par une démarche scientifique. C'est le coup de la première personne (subjectivité de l'expérience vécue parfois parfaitement incommunicable donc invérifiable pour une tierce personne) versus la troisième personne (mesures externes). La science a besoin de quantifiable, de duplicable. Les deux démarches semblent trop opposées dans leurs protocoles (pas dans leurs finalités) pour pouvoir "travailler ensemble".

Ainsi d'un point de vue scientifique le protocole expérimentale est vraiment tout naze : une personne VS 46 personnes. C'est carrément déséquilibré, aucun résultat scientifique ne peut s'établir ainsi.

Rem. a écrit:
Je ne suis pas sûr que ce soit possible d'éclairer une approche "spirituelle" par une démarche scientifique. C'est le coup de la première personne (subjectivité de l'expérience vécue parfois parfaitement incommunicable donc invérifiable pour une tierce personne) versus la troisième personne (mesures externes). La science a besoin de quantifiable, de duplicable. Les deux démarches semblent trop opposées dans leurs protocoles (pas dans leurs finalités) pour pouvoir "travailler ensemble".

J'estime aussi qu'il y a incompatibilité de ces "protocoles", ce me fait penser que l'approche scientifique serait comme une mauvaise copie, un reflet dégénéré, même si ce n'est pas comparable, c'est pour l'image, par exemple pour le bouddhisme, de la prise à témoin de la Terre d'une "expérience vécue incommunicable". De même, en sciences humaines, la doctrine de la libido, pourrait être vue comme une copie dégénérée du Tantrisme hindoue. etc.
En plus, quelque part, c'est mettre sa confiance dans l'objectivité de machines qui mesurent, en occultant le fait que les machines sont inventées, conçues et utilisées par l'homme.
Je n'ai rien contre les sciences, au contraire, et je ne dis pas que des scientifiques n'auraient pas fait de démarches spirituelles et "d'expériences vécues incommunicables", mais la différence entre décrire et toucher est trop sujet à interprétations et je suis assez d'accord de dire que la science permet d'approcher, de mesurer etc. mais pas de goûter. Sans parler de la tendance si humaine à voir ce que l'on a envie de voir, et qu'en sciences... l'observation même, dérange ce qui est observé...

ps: le plus drôle dans l'histoire c'est que je sais parce que "touchée" et appris par le plus grand des hasards, et donc de sources non scientifique que cette femme "chamane" est intervenue récemment en tant que consultant dans une Ecole supérieure belge" "d'art contemporain", encore un "truc de ouf!" Rem.
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Cabale qui donne des leçons de HS, c'est magique !